Préparation à l'entrée en CPGE Scientifique
Cursus Marie Curie
en partenariat avec le Collège Stanislas - Paris
Le Collège Stanislas est un établissement privé catholique associé à l'Etat par contrat, fondé en 1804 par l'abbé Claude Liautard dans le quartier Notre-Dame-des-Champs à Paris. |
Depuis la rentrée 2019, une préparation à l’entrée aux grandes écoles scientifiques est installée au lycée Saint Grégoire en partenariat exclusif à Tours avec le collège Stanislas de Paris.
Cette formation s’articule en deux heures hebdomadaires en classe de Terminale, pour des élèves volontaires et choisis en fonction de leurs aptitudes.
Des séquences pédagogiques comprenant vidéos et séances d’exercices en mathématiques et en physique, élaborées par des professeurs de classes préparatoires du collège Stanislas sont exploitées par des enseignants du lycée au profit des élèves qui suivent ce cursus.
Ce parcours pourrait leur ouvrir les portes de cette prestigieuse Institution.
Marie Curie est née le 7 novembre 1867 à Varsovie en Pologne.
Pour pouvoir suivre des études supérieures, ce qui était interdit à une femme en Pologne, elle part pour Paris en 1891, où, en 1893, elle obtient sa licence en sciences physiques.
Début 1894, elle participe, au sein du laboratoire des recherches physiques de Gabriel Lippmann, aux travaux sur les propriétés magnétiques de différents aciers. Elle y rencontre son futur mari, Pierre Curie, chef des travaux de physique à l’Ecole municipale de physique et de chimie industrielles.
En 1896, elle est reçue première au concours d’agrégation pour l’enseignement des jeunes filles section mathématiques. Elle ne prend cependant pas de poste d’enseignante pour se consacrer à sa thèse de doctorat sur la recherche des substances radioactives. Elle est à l’origine de la découverte du polonium et du radium.
En 1900, elle est maître de conférences de physique à l’Ecole normale supérieure d’enseignement secondaire des jeunes filles à Sèvres.
En 1903, avec Henri Becquerel et son mari, elle reçoit le prix Nobel de physique.
En 1906, à la mort de son mari, elle devient la première femme directrice de laboratoire universitaire et le 1er mai de la même année, la première femme professeure à la Sorbonne.
En 1911, elle obtient un deuxième prix Nobel de chimie cette fois.
Pendant la 1ère guerre mondiale, en dépit de sa maladie rénale, elle participe à la conception de dix-huit unités chirurgicales mobiles, des « ambulances radiologiques, surnommées a posteriori les « petites Curies ». Dès 1916, elle se rend sur le front pour effectuer des radiographies de soldats.
Trop exposée aux radiations, elle meurt d’une leucémie radio induite ayant déclenché une anémie aplasique le 4 juillet 1934.